Michel Bourçon
pourrait être qualifié de poète contemplatif. On entre dans sa poésie au rythme
du fleuve, de la respiration de la nature, du ciel, des arbres, et tout particulièrement
dans ce recueil, de l’horizon. Mais toujours cette contemplation nous ramène à
notre position d’homme.
L’horizon
ponctue le rythme du poème, appelle au silence parfois, à l’écoute, à la
communion, à nos existences. Se laisser porter.
là-bas,
nous regardons un secret bien gardé. ce que nous voyons est au-delà de ce qui
s’offre à nos yeux. des mots viennent à nous, investissent l’esprit autant que
la bouche, avec leurs bruits d’insectes. impossible de s’en défaire, même si le
paysage en appelle au silence.
* * *
Couverture de Christine Richez /
13x18 cm ; 32p.